Cosmos en résidence pendant le confinement © L’Arrosoir

Florian Jannot-Caeilleté

Comme vous le savez sûrement, les salles de spectacles sont restées ouvertes aux artistes pour ce second confinement. Dans ce cadre, de nombreux jazz clubs ou encore scènes nationales de Bourgogne-Franche-Comté ont accueilli des groupes pour des sessions de travail. C’est le cas par exemple de L’Arrosoir à Chalon-sur-Saône (71) qui, dès début novembre a reçu L’effet Vapeur (Guillaume Grenard, Jean Paul Autin, Xavier Garcia & Alfred Spirli) du Collectif Arfi afin d’enregistrer son disque dans ses murs. Toujours à L’Arrosoir, le duo Cosmos (soutenu par le CRJ en 2020) a été accueilli pour enregistrer une session live (vidéo à retrouver ci-dessous).

Ce fut ensuite au tour de l’Atlas 4tet de bénéficier des locaux de l’Arrosoir afin de travailler un tout nouveau répertoire. Retrouvez la chronique de leur disque ici. Suite à ce moment de travail, ce fut au tour du quartet Barokossa de monter son répertoire au jazz-club chalonnais.

L’effet Vapeur (Guillaume Grenard, Jean Paul Autin, Xavier Garcia & Alfred Spirli) du Collectif Arfi a enregistré son disque à l’Arrosoir.

Pendant ce temps dans le Jura, la résidence de Leïla Martial aux Scènes du Jura, prévue bien avant le confinement, a bien eu lieu du 31 octobre au 7 novembre à La Fabrique de Dole (plus de détails dans notre chronique de novembre ici). Une résidence d’une durée plus longue que prévue « grâce » au confinement qui a permis notamment de libérer des espaces et ainsi favoriser les échanges entre Leïla Martial, les équipes des Scènes du Jura, des artistes locaux et le public. On retiendra notamment les rencontres inédites en visioconférence appelées « apéro en complicité ».

De son côté, La fraternelle (39) a accueilli du 9 au 14 novembre Bruno Angelini et son trio Transatlantic Root en marge d’un enregistrement dans les studios La Buissonne.

Fabrice Martinez, Bruno Angélini et Eric Echampard © Voix du Jura / Monique Henriet

A Morteau (25), à l’appel du service culturel de la ville, neuf résidences ont été mises en place. On notera parmi elles, celle du bluesman Rod Barthet au Théâtre de Morteau début novembre.

Retour en Saône-et-Loire au Crescent qui est « restez ouvert » aux musiciens professionnels pour leur permettre de travailler et de garder un lien avec la scène. Le jazz-club de Mâcon a notamment accueilli le groupe Six Ring Circus, le trio Iray (missionné par le CRJ en 2021), des sessions de travail des musiciens du comité artistique du Crescent ou encore le nouveau projet de Jonathan Chamand « John & the minouz ».

Enfin, du 4 au 7 décembre, le Consortium à Dijon accueille en résidence la compagnie D’un instant à l’autre avec sa création TWINNING. Pour plus d’informations sur le projet rendez-vous ici.

Vous l’aurez compris, pour la seconde fois cette année, les salles et jazz-clubs ont redoublé de créativité pour que le lien entre le public, les artistes et les diffuseurs perdurent malgré la distance. Cependant tous s’accordent à dire que tout ceci ne remplacera jamais un concert en salle. Alors vivement le 15 décembre !

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